Je ne savais pas trop qu’attendre du film « Soeur Sourire ». Il ne m’a pas déçue. L’histoire de cette femme est peu commune…
Lorsque j’étais enfant, élévée dans une école privée catholique (hé oui…) Soeur Sourire était très populaire. En Belgique, c’était une star. Ailleurs aussi apparement. Ses chansons correspondaient à l’époque, au milieu. Avec « Dominique », elle a eu le triomphe que l’on sait. Ses autres chansons ont été appréciées. Et puis elle a décidé de quitter son couvent, le voile, et de renoncer à ses voeux. Elle a continué à écrire, à chanter, mais le public… c’était au personnage insolite de la religieuse chantante qu’il était attaché. Revenue à la vie civile, elle n’intéressait plus grand monde. Dur retour à une autre réalité… Le film raconte de façon romancée son histoire, ses révoltes, ses déceptions, sa quête d’amour, sa difficulté à assumer son homosexualité…
Cécile de France campe le personnage de la nonne chantante avec conviction. Et l’on se laisse entraîner par ce destin étonnant, construit par une enfance et une éducation brimées.
M.B.