Demain soir, France 2 consacrera une partie de sa soirée à la diffusion d’un reportage sur Michel Polnareff.
Ce chanteur particulier, merveilleux musicien, je l’apprécie depuis mon enfance.
Aussi, lorsqu’il est venu donner un concert à Genève après trente ans d’absence, mes billets étaient réservés depuis plusieurs mois.
L’instant précis où il est apparu sur scène, je ne l’oublierai jamais.
Quelle ferveur dans la salle…
Johnny Halliday était présent, venu écouter son ami en famille.
Ca a été un concert magique, émouvant, généreux.
J’ai adoré l’interprétation qu’il a faite de la chanson de lui que je préfère: L’Homme qui pleurait des larmes de verre.
Ce formidable compositeur, porteur de tellement d’attente de la part de son public, n’a pas déçu.
Il a été épatant.
J’ai lu sa biographie, ai tout vu et tout lu sur lui.
Et pourtant, je ne chercherai jamais à le rencontrer en interview dans le cadre de mon travail.
Pourquoi?
Parce que… je n’aurais rien à lui demander.
J’ai juste un bonheur pur et quasi enfantin à l’écouter, notre » Amiral », comme il se fait appeler par ceux faisant partie de la Grande Confrérie des Fans.
J’ai rarement eu autant de plaisir à assister à un récital.
Tout ce qui sera dit dans le documentaire qui passera demain, je le sais sans doute déjà.
Et il y a de grandes chances pour que je connaisse déjà les images qui seront diffusées.
Mais je pense qu’il y a de fortes chances pour que je sois devant l’écran.
En ce moment, je ne vais pas bien.
Mais le monde continue à tourner… et à tourner de travers, le malotrus.
Kouchner a confié dans la presse aujourd’hui qu’il faut que « nous bâtissions la paix avec les Afghans ».
Une paix qui ne peut passer que par un dialogue avec les talibans.
Il a fait cette déclaration alors qu’un 29e soldat français vient d’être tué en Afghanistan.
C’est tragique… Mais c’est la première fois que j’entends parler de dialogue dans cette situation.
Comment être indifférente à la souffrance du monde?
Martine Bernie