Vous connaissez l’expression « la goutte qui fait déborder le vase », bien sûr.
Mon vase a débordé le 19 mai. Depuis, je suis en mode survie.
La journée d’hier et cette nuit ont carrément fait déborder les alentours du vase.
Je vous passe les événements qui me sont personnels.
Mais en prime, j’ai reçu une nouvelle qui m’a brisée alors que j’avais bien besoin d’un peu de réconfort.
Je percevais chez Scotty, ma petite chienne, un problème que je ressentais comme sérieux.
Je l’avais emmenée deux fois chez la vétérinaire, lorsque j’étais en France, et elle n’avait rien trouvé. Mais je continuais à ne pas être à l’aise, à percevoir des symptômes qui m’inquiétaient. Donc, je l’ai emmenée chez le vétérinaire qui la suit depuis ses premiers mois.
Le diagnostic est sombre. Il doit encore être confirmé par un vétérinaire neurologue, mais il semble que ma peluche noire a une tumeur au cerveau.
Certains me diront: « ce n’est qu’un chien… » Ceux-là n’ont rien compris.
Depuis le 19 mai, je me lève chaque jour pour elle, parce qu’elle dépend de moi. Cette boule de poils pas très affectueuse et très indépendante m’a donné tout ce qu’elle pouvait d’amour et d’amitié.
Elle ne compensait pas l’absence de 1,86 m de passion, mais elle était là…
Aujourd’hui, elle est fragile, très fatiguée. Elle attend tout de moi et me le fait comprendre à sa manière.
Et j’ai le coeur broyé de la regarder ainsi… sans savoir combien de temps encore je pourrai profiter de son regard noisette posé sur moi, de sa malice et de sa très curieuse façon de jouer…
M.B.