Amala et Kamala, les enfants loups

images1.jpg

 

Connaissez-vous l’histoire d’Amala et Kamala? Elle dit ceci….

En octobre 1920, un certain révérend Singh captura (oui, vous avez bien lu: captura…) deux petites filles âgées de trois et cinq ans. Leur particularité? Elles avaient vécu avec une meute de loups non loin du village de Midnapore, en Inde.

Baptisées Amala et Kamala, elles étaient muettes, mis à part quelques grognements émis, marchaient à quatre pattes et avaient un goût prononcé pour la viande crue.

Les petites filles affichaient un comportement « sauvage ». Elles refusaient d’être habillées, mordaient et griffaient ceux qui les approchaient. Elles ne semblaient pas avoir de sentiments humains, si ce n’est la peur, vivaient la nuit, et avaient les mêmes particularités que les loups qui les avaient élevées.

Amala mourut au bout d’un an d’existence « civilisée », des suites d’une infection rénale. Kamala sembla souffrir de la mort de sa soeur. Plus âgée qu’elle, elle commença à se laisser approcher et évolua jusqu’à accepter de vivre dans une maison, en compagnie d’autres personnes. Elle réussit à acquérir  un vocabulaire de 45 mots, n’arriva jamais à marcher réellement debout et finit par s’éteindre en 1929, de fièvre typhoïde.

Voici donc l’histoire telle qu’elle a été rapportée. Mais des recherches menées par Serge Aroles, chirurgien et auteur du livre « Les Enfants Loups », semblent démontrer que tout cela n’était que supercherie et que jamais ces fillettes, dont l’aînée devait être déficiente mentale, n’ont vécu chez les loups.

Quant au révérend Singh, il semblait être un vilain coco, puisqu’il semblerait qu’il battait les enfants et s’était engagé à exhiber Kamala aux Etats-Unis. L’histoire était juteuse… la réalité nettement moins romanesque…

****************

J’ai reçu une mauvaise nouvelle, aujourd’hui.
Mais je relativise. Ce jeudi, je pense surtout à un jeune garçon qui va passer des examens médicaux douloureux. Je pense à son père qui, je crois, donnerait n’importe quoi pour vivre tout cela à sa place. Ceux que j’aime là-bas, je ne les lâche pas du coeur…

Martine Bernier

par

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *