He oui, incident technique, cette nuit, où l’article que je viens d’écrire a été saboté par un bug informatique.
Il sera donc mis en ligne demain.
Ce soir, je me contente d’avoir toujours l’esprit et le coeur dans des images qui m’ont troublée, au cours de ces deux derniers jours passés dans la capitale française.
Cet homme, couché sur le sol, dans la rue, avec deux de ses compagnons accroupis auprès de lui, et personne pour s’arrêter…
Cet autre homme, emmitouflé dans une couverture, qui marchait pieds nus sur les Champs-Elysées…
Paris sous la neige, si riche et pourtant si pauvre.
Nos retrouvailles sur le quai de la gare:
« Bonsoir, Madame Bernier… »
« Bonsoir, Monsieur X… »
La Tour Eiffel, qui n’avait pas de tête, son sommet coupé par une couche de nuages.
La pollution de cette ville qui Lui piquait les yeux. Son air à la fois surpris et émerveillé en réalisant que plusieurs de ces toiles qu’il découvre… il les aime.
Et son rire lorsqu’il réalise qu’il m’amuse en tenant, dans la rue, des discours de conférencier ès Histoire De l’Art.
Ce fameux rond-point de l’Arc de Triomphe qui me rend perplexe, où les voitures semblent vouloir se jeter dans une arène tournoyante de folie. Comme des troupeaux féroces prêts à se lancer à l’assaut de je ne sais quoi.
Lui qui évite de justesse une moto ou une voiture folle, en soupirant à peine.
Lui qui me dit: « Mais tu sais, à ces tables de petit déjeuner où les gens te racontent leur vie, d’habitude, personne ne s’adresse la parole! »
Le scribe agenouillé aux yeux perlés…
La Gare de Lyon.
Que je déteste toujours.
Martine Bernier