Ne nous leurrons pas: certains jours sont plus durs que d’autres.
Celui-ci n’était pas le plus plaisant qu’il m’ait été donné de vivre.
Deuxième opération en une semaine, un ou deux problèmes inattendus, mais un résultat plus probant, cette fois.
Une étape de franchie… d’autres se profilent.
Je ne vais pas me lancer dans une description des faits, ce serait inintéressant.
Si ce n’est pour préciser que j’ai décidément un chirurgien remarquable, qu’assister en direct à l’opération était fascinant, et que j’ai rencontré une fois encore des personnes lumineuses…
Non, je voudrais plutôt vous parler de mon petit Viking.
Lorsque j’étais enfant, je lisais une BD, dans Spirou.
Ancêtre d’Astérix, ce viking aux grandes moustaches m’amusait beaucoup.
La phrase qu’il répétait souvent à l’un de ses sbires « Fais-moi peur, Viking », je l’avais reprise à mon compte en la transformant un peu.
Depuis, dès que je vais très mal, je dis simplement: « Fais-moi rire, Viking »…
Une bonne âme, sur Facebook, découvrant que je ne connaissais plus le nom de cette BD qui m’avait tellement amusée, a fait des recherches et l’a retrouvée.
C’est ainsi que j’ai redécouvert « Hultrasson Le Viking », de Remacle et Denis, ainsi que ses compagnons: Sepadefasson, Payasson, le roi Harald-les-beaux-cheveux, la sorcière Jivatijivatipa et, surtout, les très bêtes frères Hamesson.
C’était un régal…
Merci à celui qui m’a permis de me replonger un peu dans cet univers qui n’a pas vieilli.
Ce soir, j’ai envie de laisser ma phrase fétiche traîner sur le coin de l’écritoire d’Ecriplume….
Fais-moi rire, Viking…
Martine Bernier