L’actualité réserve souvent des nouvelles étonnantes…
Celle-ci est assez sidérante, mais il semblerait que ce soit vrai.
Au début du mois, dans l’Etat de New York, une dispute entre deux hôtesses de l’air aurait obligé le commandant de bord d’un avion à annuler le vol. Les deux femmes en seraient venues aux mains, ce qui a conduit à l’évacuation de l’appareil.
L’altercation avait débuté dans l’avion en partance pour Atlanta. La dispute se serait déclarée alors que l’avion retournait vers la porte d’embarquement afin d’évacuer un passager tombé malade. L’échange entre les deux femmes a été tellement violent que le pilote a pris la décision de faire débarquer les passagers et le personnel de l’équipage, selon le témoignage d’un passager.
Le porte-parole de la compagnie aérienne a pudiquement précisé que, non, non, il n’y a pas eu d’affrontement physique, et que les hôtesses s’en sont tenues à un conflit verbal.
Cela dit, à cause de cette aimable conversation, le vol Rochester-Atlanta n’a pas eu lieu, contraignant la compagnie à orienter les passagers vers d’autres vols.
Allez savoir pourquoi, cela n’a pas plu.
Les deux femmes ont été sanctionnées pour leur comportement jugé inacceptable et démises illico de leurs fonctions.
C’est ballot.
Autre nouvelle venue de Belgique et nettement plus intelligente.
Depuis peu, la ville de Mouscron offre des poules pondeuses à chaque foyer prêt à tenter l’expérience, pour inciter à réduire le volume des déchets ménagers.
Les poules arrivent par paire, histoire de ne pas perdre le moral.
Et une formation obligatoire est dispensée aux nouveaux propriétaires, histoire de découvrir le mode d’emploi des gallinacés.
Ces derniers sont nourris avec les déchets de cuisine, allégeant d’autant le poids des sacs poubelles (de 10%, affirment les premiers utilisateurs, très satisfaits).
Quant aux testeurs, ils sont récompensés d’un oeuf chaque matin… mais ont l’interdiction de faire passer leurs poules au pot avant deux ans, ou de les céder à d’autres.
Ils doivent également accepter la visite de contrôleurs venus vérifier que les poules sont bien comme des coqs en pâte dans leurs nouveaux habitats.
Quant aux pauvres Mouscronois qui n’ont pas de jardin ou qui sont en appartement, ils peuvent recevoir une autre botte secrète en guise de lot de consolation: des vers.
Ceux-ci sont paraît-il très efficaces aussi.
Mais bon… les oeufs sont moins gros.
Martine Bernier