Alex (bis)

Voici quelques jours, je passais sur Facebook lorsque j’ai remarqué une demande de contact.
J’en reçois souvent, mais rarement une telle proposition m’a fait autant plaisir.
Il s’agissait d’Alexandre, dont j’ai déjà parlé dans ces pages.
Alex, adolescent fin à l’humour à fleur de peau et au courage remarquable.
Alex dont les reins se comportent comme des chameaux, dans le sens péjoratif du terme, au point d’avoir été contraint de subir une greffe l’année dernière.
Alex qui ne se plaint jamais, qui rit, qui a repris son sport, qui vit sa vie d’ado parfaitement bien dans sa peau, saupoudrée de ce je ne sais quoi qu’il a en plus des autres.

J’ai accepté sa demande et nous avons échangé deux mots.
La semaine suivante, je glisse un mot sur Facebook pour signaler qu’Ecriplume a franchi le cap des 75000 visiteurs.
Un chiffre qui, une fois encore, m’étonne.
Au milieu des réactions, j’ai trouvé un mot d’Alexandre, et nous avons eu cet échange, dans la soirée:

– C’est un très bon site normal 
– Alors ça… ça me fait très plaisir!! Merci, Alex!
– De rien c’est la vérité j’ai adoré un de tes article sur un certain Alexandre 
– Confidence pour confidence, j’ai adoré l’écrire. Il a un sacré cran, cet Alexandre. Tu ne trouves pas?
– Oui d’ ailleurs ses résultats sont bons, il va bien
– Tu lui diras de ma part que je suis super contente pour lui. J’ai appris par son père, qui adore son fiston, que c’est un crac au tennis. Je suis en admiration!!!

En quelques mots, il m’avait dit l’essentiel.
Je suis liée par le coeur et par l’expérience des problèmes rénaux à ce lutin au charme fou.
Il n’est pas nécessaire de faire de grands discours: nous savons simplement, tous les deux, ce qui compte vraiment.
Il a l’âge et la légèreté d’un adolescent, mais l’expérience et la force d’un homme.

Quand Il me parle de ses enfants, mon ami de Bretagne, bien qu’Il soit pudique, ne peut cacher la fierté et l’amour qu’Il leur porte.
Il suffit de voir son regard pour comprendre.
C’est logique…

Après la courte conversation que j’ai eue avec son fils, je suis restée rêveuse, dans la nuit.
Je connais bien des adultes qui ont moins de dignité et de classe que lui.
C’est un privilège de rencontrer un tel petit personnage.

Martine Bernier

http://ecriplume.unblog.fr/2009/11/26/alex/

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