Je n’ai pas eu la chance de connaître mes grands-pères.
Mes enfants n’ont pas connu les leurs, pas plus qu’ils n’ont connu leur grand-mère maternelle.
Je regrette profondément que cela n’ait pas été le cas: les grands-parents jouent, à mes yeux, un rôle clé dans l’équilibre, la transmission orale et l’apprentissage des enfants.
J’en ai d’ailleurs une preuve vivante à mes côtés.
Celui qui m’est cher a eu, lorsqu’il était enfant et adolescent, une relation privilégiée avec son grand-père maternel.
Ces deux-là n’avaient pas besoin de se parler beaucoup pour se comprendre.
Ils se ressemblaient.
Le plus âgé transmettait son savoir au petit garçon qui s’est imprégné de lui.
Il devait être particulier, ce Grand-Père à la personnalité marquante.
Chez lui, c’est la vie de la terre, le bon-sens et les valeurs fondamentales qui étaient enseignées, par l’exemple.
Simplement.
J’aurais aimé connaître celui qui a contribué à faire de lui l’homme qu’il est devenu.
Il a à ce point marqué son petit-fils qu’aujourd’hui encore, lorsqu’il parle de lui, ce dernier est ému.
Je le lis dans ses yeux.
Martine Bernier