J’écris au petit matin, alors que le jour ne filtre pas encore à travers les volets.
Pas un bruit…
Ce dimanche signe le retour vers la Suisse.
Après plus de deux mois vécus en tête-à-tête avec Celui qui m’accompagne à cheval sur deux pays, nous nous apprêtons à passer un mois de septembre différent.
Seuls les week-end et Skype nous réuniront, pendant encore une poignée de semaines.
Ensuite, si tout se passe bien, Il ne partira plus.
J’ai beau me dire qu’une montagne de travail m’attend et que les jours passeront vite, j’ai le vague à l’âme.
Je pense que j’aurais eu bien du mal à supporter ses départs, si je l’avais connu lorsqu’il était encore officier, il n’y a pas bien longtemps.
Tandis que je boucle ma valise et le sac de Pomme, celle-ci est fébrile.
Elle aime voyager mais craint les départs.
Elle aussi va avoir le moral en berne.
Normal pour un bichon suisse, me direz-vous.
Martine Bernier