Les 7 Merveilles de l'Antiquité (6): Le Phare d'Alexandrie

 

Comme je ne parlerai pas de la grande  pyramides de Khéops qu’il est toujours possible d’admirer en Egypte, le Phare de l’île de Pharos, au large d’Alexandrie, est donc la dernière des Merveilles de l’Antiquité que je revisite virtuellement.

Les phares me fascinent.
Celui-ci, a été construit en 297 avant notre ère, sur l’ordre de Ptolémé II Philadelphe.
Il demanda à l’architecte  Sostrate de Cnide de construire une phare tel que le monde n’en avait jamais vu auparavant.
Beau défi pour Sostrate… mais il s’agissait d’être à la hauteur!
Il érigea une tour en marbre, haute de 180 mètres, sur une petite île proche d’Alexandrie, l’île de Pharos.
Ses sections, alternativement carrées et rondes, possédaient chacune un balcon.
Le phare était surmonté par une statue.
Mais, surtout, au sommet étaient entretenus des feux dont la lumière, amplifiée par un miroir de verre, étaient visibles à une distance de 300 milles.

Il devait être beau, le phare d’Alexandrie…
Jusqu’au jour où des envahisseurs arabes, convaincus d’ y trouver de l’or, le détruisirent à moitié.
Le reste de la structure s’écroula en 1375 sous l’effet d’un tremblement de terre.
Celui qui avait servi de guide aux marins pendant près de dix-sept siècles n’a pourtant pas complètement disparu.
Au XVe siècle, un sultan décida de bâtir sur les ruines une citadelle   destinée à protéger la ville contre d’autres envahisseurs éventuels.

Des fouilles sous-marines étudient régulièrement le lieu du site et ramène des informations nouvelles sur ce que fut le phare.
Qui, faute d’éclairer encore les marins, rayonne toujours dans les mémoires.

Martine Bernier

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