Leonardo Fibonacci, mathématicien qui vivait à Pise au XIIIe siècle, est célèbre pour avoir créé la « Suite Fibonacci »: 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89…
Un casse-tête chinois pour vous? Un conseil: essayez d’additionner et vous saisirez sa logique, applicable dans la nature.
En voici quelques exemples.
Pour étayer la fameuse phrase « se multiplier comme des lapins », Fibonacci imagina un problème concernant ces sympathiques mammifères.
Admettons que vous avez deux lapereaux, qui mettront un mois à devenir adultes.
Un mois après être devenus grandes, les femelles donnent naissance à deux bébés par portée, sans qu’aucun lapin ne meurt.
Combien y aura-t-il de lapins au bout d’un an?
Réponse: 233, selon le mathématicien.
Si la suite de Fibonacci se retrouve dans la nature, ce qu’il a imaginé par rapport aux lapins n’est pas totalement exact.
Simplement car ils ont plus de deux bébés par portée et se reproduisent nettement plus vite que le pensait Fibonacci.
Donc, si sa théorie ne tient pas la route en matière de lapins, elle l’est en matière de plante.
Le nombre de pétales d’une fleur est souvent un terme de la suite de Fibonacci.
Les marguerites, par exemple, ont normalement 34, 55 ou 89 pétales.
Si vous avez le courage de vous penchez sur le cas des pommes de pin, de la peau de banane, des brocolis, ou des choux-fleurs, vous constaterez que les nombres de la célèbre suite apparaissent aussi bien dans les feuilles, les branches et les tiges.
Plus fort encore, si vous observez un clavier de piano, vous découvrirez qu’une octave est composée de 13 touches, 8 blanches et cinq noires, divisées en groupes de trois et de deux.
Tous des nombres de Fibonacci.
Etrange coïncidence, non?
Martine Bernier