Vous le savez, je n’en finis pas d’être fascinée par les grand esprits, ceux qui se sont penchés sur une donnée et ont fait avancer le monde par leur réflexion.
Panaché de savoir à eux seuls, ils ont posé les jalons de nos connaissances passées, actuelles et futures.
Par exemple:
Johann Kepler a vécu de 1571 à 1630.
Imaginez le peu de moyens qu’il avait à l’époque pour aborder des sujets finalement très virtuels.
Cet astronome allemand a cependant réussi à mesurer la trajectoire des planètes avant que les télescopes ne soient inventés, et découvrit notamment que les orbites autour du Soleil étaient des ellipses et non des cercles.
La phrase la plus connue de lui qui nous est restée est: « La mécanique céleste n’est pas celle d’un animal mais d’une horloge »…
René Descartes est né alors que Kepler vivait encore, en 1596.
Un jour qu’il était étendu sur son lit et qu’il observait une mouche, il se demanda comment il pourrait décrire la position de cette mouche à un moment précis.
Il prit trois coordonnées (x, y, z) pour chaque dimension de l’espace (avant/arrière, haut/bas, gauche/droite).
L’algèbre était né.
Et Descartes, outre ses découvertes qui ont contribué à façonner notre société, nous laissait une phrase essentielle: « Je pense, donc je suis. »
Pascal (1623 – 1662) était un enfant prodige.
Il a écrit son premier livre de math à l’âge de 16 ans et inventa une machine à calculer basée sur un système de roues dentées à l’âge de 19 ans.
En réfléchissant avec Pierre de Fermat sur des problèmes concernant les jeux de hasard, il jeta les bases du calcul des probabilités et découvrit le Triangle de Pascal.
A 31 ans, ce mathématicien de génie devint profondément religieux et abandonna les maths pour consacrer les dernières années à la prière et la méditation.
Etonnante trajectoire de vie pour celui qui a écrit « Plus je connais les hommes, plus j’aime mon chien. »
Les idées et conclusions de ces hommes ont servi à la réflexion des suivants.
En s’inspirant des études de Galilée sur la chute des corps et celles de Kepler sur les orbites elliptiques, Isaac newton (1643 – 1727) compris que l’Univers entier était régi par la gravitation.
Il expliqua que si on lance une pierre, elle finit pas tomber vers le sol.
Si on la lance plus fort, elle tombera quand même.
Mais si on pouvait la lancer avec un force suffisante, elle ne tomberait plus et poursuivrait sa course… exactement comme le fait la Lune.
Lucide, Newton a écrit: « Je peux calculer le mouvement des corps célestes, mais pas la folie des hommes. »
Karl Gauss (1777 – 1855) a été classé troisième des plus grands mathématiciens de l’histoire après Archimède et Newton.
Alors qu’il n’avais que 3 ans, il corrigeait déjà les additions de son père.
Un peu plus tard, alors qu’il était toujours écolier, il découvrit comment additionner rapidement des nombres consécutifs.
Il démontra également que tout nombre se décompose de manière unique en produit de nombres premiers.
Lui qui s’amusait à noter la durée de vie des hommes célèbres en nombre de jours, a écrit: « Dieu fait de l’arithmétique ».
Enfin, Albert Einstein, (1879 – 1955), comprit que la vitesse de la lumière est constante et que sa propagation est soumise à la gravité.
Il découvrit que la masse et l’énergie sont deux versions de la même chose et l’exprima par la célèbre formule E=mc2
Lui qui disait que « Si une idée ne paraît pas a priori absurde, elle est sans espoir », est resté l’un des savant majeur de notre histoire.
Comment étaient-ils, ces hommes supérieurement intelligents, comment se comportaient-ils dans la vie de tous jours?
Leurs congénères devaient leur paraître bien ennuyeux…
Martine Bernier
(Merci, pour la partie scientifique, à Johnny Bali et à son ouvrage « Les maths, c’est magique! »)
2 réflexions sur “Les grands hommes et leurs idées”
Et qu’en dis-tu du la formule mysterieuse quón trouve dans l’art, la nature et les sciences, la lettre grecque phi, décrite par Euclides? Regardez la forme en spirale du nautilus emperador, les pyramides, le Partenon d’Athènes, les cathédrales gothiques de l’Europe, l’Arc de Moises, l’oeil de Horus, le coeur d’une pomme, l’Homme de Vetruvio de Leonardo da Vinci, le portrait de Rembrandt, la spirale du DNA, la nuit d’étoilée de Van Gogh, le dernier repas de Salvador Dalí.
Un livre: le code secret, de Priya Hemenway
(je sais que mon français est « terrible », mais je voulais quand même écrire. Des fois une idée est plus importante que ortographe et grammaire)
Oui, cela fait partie des mystères mathématiques que j’explorerais bien un de ces jours! Merci, Karina!