J’ai toujours aimé les fleurs.
Depuis quelques mois, je réalise qu’elles ont sur moi un effet quasi thérapeutique.
Quand je traverse une période difficile, le fait d’en avoir autour de moi dope mon moral, m’apaise.
Raison pour laquelle, dès que le printemps revient, mon Capitaine transforme la terrasse en explosion de couleurs et de de parfums.
Tout au long de l’année, il est très rare qu’il n’y ait pas de fleurs dans l’appartement.
Les orchidées refleurissent à tour de rôle, des bouquets se succèdent au salon et sur mon bureau…
J’aime toutes les fleurs ou presque.
Mais il en est certaines auxquelles je ne peux pas résister.
Dès que je vois des pivoines, par exemple, je m’en procure un bouquet.
Et, parmi les roses, je voue un amour grandissant à certaines d’entre elles.
Ces roses anglaises bien rondes, aux couleurs pastel, roses et blanches, qui ressemblent beaucoup, pour certaines à mes fameuses pivoines (comme , notamment, les Brother Cadfael)
Lundi, en sortant de chez mon chirurgien, j’ai vu un bouquet dans lesquelles se trouvaient cinq roses idéales à mes yeux.
Couleurs, formes: le bouquet parfait…
Je n’ai pas pu me retenir: le bouquet trône depuis sur mon bureau et m’aide à alléger ce qui est trop lourd en ce moment.
Je ne me lasse pas de le regarder…
J’ai tendance à penser que les fleurs, les plantes, ont le pouvoir de nous apaiser.
Si Renoir était là, il aurait sans doute immortalisé ce bouquet.
Ce matin, je le partage, avec une pensée spéciale pour la Dame de Chiboz.
Martine Bernier