Mes parents m’ont donné le prénom que je porte pour deux raisons.
Pour rendre hommage à ma grand-mère maternelle qui s’appelait Marthe, et… parce que les livres de « Martine » faisaient craquer ma mère.
Encore heureux qu’elle ne s’appelait pas Cunégonde…
Mon père avait une autre idée de prénom, mais… c’est une autre histoire!
J’ai donc été bercée par les histoire de Martine, et j’ai très vite réalisé que je n’étais pas la seule à avoir une mère qui avait succombé au charme du personnage de Marcel Marlier: nous étions cinq à porter le même prénom dans ma classe.
Des Martine et des Caroline à la pelle, numérotées par les professeur.
C’était d’un romantisme…
Les livres de Martine ont eu un succès fou, et continuent à plaire, semble-t-il.
Au point que, début 2015, le Château des Comtes de Mouscron (Belgique) inaugurera officiellement un espace dédié au papa de Martine.
Un aperçu du projet projet est déjà à découvrir au Centre Marius Staquet jusqu’au 19 juillet, paraît-il.
Avec le temps, les albums de Martine ont été adulés, raillés, détournés, mais son succès ne s’est jamais démenti.
J’ai même appris qu’une série télévisée raconte les aventures de la petite fille depuis 2012.
J’ai toujours bien aimé les dessins à la fois naïfs et collant à la réalité des dessinateurs de Martine.
Et un jour, je suis tombée sur cette images où Martine se trouve face à mon oiseau préféré, celui qui me fait rêver depuis des années: le bec-en-sabot.
Je peux difficilement résister…
J’ai cherché et trouvé le titre du livre et…
Et je reconnais qu’à mon âge, je me suis racheté un livre de Martine! 
Martine Bernier
www.centrecultureldemouscron.be
