Ma fascination pour Sarah Bernhardt est née d’un portrait.
Un portrait d’elle alors accroché dans le musée de la Citadelle Vauban, à Belle-Ile en-Mer.
Son visage était d’une beauté à couper le souffle.
En le voyant, je me suis dit que soit elle était vraiment somptueuse, soit le peintre qui avait signé le portrait était amoureux d’elle…
La pointe des Poulains m’avait charmée, j’avais vu le fort dont la comédienne avait fait son refuge.
Mais à l’époque, il n’était pas visitable.
Je me souviens qu’ensuite, clouée chez moi après un accident et incapable de bouger, j’avais beaucoup lu.
Et, entre autres, une biographie consacrée à cette femme talentueuse, courageuse et fantasque.
Par la suite, j’en ai lu d’autres.
Puis j’ai découvert son image sur les vitraux Arts Nouveaux… sans savoir, dans un premier temps, qu’il s’agissait d’elle.
Depuis, rien n’a changé.
A chaque fois qu’un film ou un reportage parle d’elle, je ne résiste pas à l’envie de le voir.
Cette semaine, donc, il n’était pas question que je manque les « Secrets d’Histoire » de Stéphane Bern.
Ce délicieux et talentueux farfadet qui remet par l’exemple les bonnes manières au goût du jour a une manière intelligente de vulgariser ses sujets et de donner envie au grand public de les suivre.
J’ai appris une chose essentielle, en regardant son émission: le Fort de la Pointe des Poulains est aujourd’hui transformé en musée.
Et j’ai l’espoir que mon Capitaine partagera mon envie d’aller à la rencontre de la grande Sarah…
Martine Bernier