Je parle souvent de Chiboz, ce hameau valaisan haut perché où vit une famille en or.
Tous ses membres ou presque y travaillent dans le restaurant familial, et les clients viennent de très loin pour y déguster la cuisine savoureux… et l’ambiance unique.
L’amitié que je partage avec la Dame de Chiboz est une histoire belle et simple.
Dès ma première visite, j’ai réalisé que chacun des membres de sa famille avait ce petit quelque chose de particulier qui les rend tous aussi attachants les uns que les autres.
J’en ai encore eu la démonstration récemment.
Depuis peu, la chasse, grande spécialité de la maison, est à la carte de leur « Relais des Chasseurs ».
Les réservations pour y goûter sont passées très à l’avance par les amateurs.
C’est donc une période importante dans l’année…
Il y a quelques jours, la Dame de Chiboz, m’envoie un dessin, joint à l’un de ses messages.
Elle me dit que j’en ai la primeur et qu’il ornera la carte de chasse du restaurant cet automne.
C’est Emilie, l’une de ses filles aujourd’hui aux commandes, qui l’a imaginé et dessiné.
Il m’a tellement amusée que je le partage sur Ecriplume!
Pour ceux qui connaissent la famille Ançay, le dessin est des plus symbolique.
Impossible de ne pas reconnaître Michel, l’époux de la Dame de Chiboz, qui, comme elle, est un grand amoureux de la nature, infatigable arpenteur de sentiers de montagnes, chasseur respectueux et fin connaisseur de la faune alpestre.
C’est aussi une photo de lui qui figure en filigrane sur le verso du dessin.
J’ai bien tenté de la reproduire ici, mais le résultat n’est pas convainquant…
Si vous n’arrivez pas à lire le contenu des bulles, sachez que le chamois debout sur son rocher déclame:
« Quant te reverrais-je…? Ma chèvre aux beaux yeux… Les chamois qui s’aiment broutent à deux… »
Tandis que son cousin au museau équipé de lorgnons commente, en lisant le journal:
« Ah! Tiens… C’est l’ouverture de la chasse… »
Pour découvrir le verso et les détailsd de ce dessin, il vous faudra prendre la route de Chiboz…
Mais un conseil: téléphonez avant de monter pour voir s’il reste un peu de place.
Je ne suis pas la seule à être fan!
Martine Bernier
Le Relais des Chasseurs de Chiboz