Je me suis levée tôt, par habitude, sans doute.
Avec la perspective d’un matinée solitaire.
Mais la solitude n’est rien lorsqu’elle n’est que passagère!
J’ai décidé de dessiner ce dimanche matin sur le même schéma que la veille: en continuant à m’attaquer à mon bureau et en expédiant les petites tâches que je n’ai pas eu le temps de terminer durant la semaine.
Une corvée?
Non!
Je lis et présente beaucoup de livres, en ce moment, notamment sur « Livres ou Vers ».
Cela prend beaucoup de temps, un temps qui m’enrichit puisque tous m’apprennent quelque chose.
Pour certaines BD, particulièrement lorsqu’il s’agit de BD, mon Capitaine m’épaule, lui qui est une véritable encyclopédie vivante en la matière.
Les ouvrages sont là, soigneusement empilés sur un coin de mon bureau.
Je les lis tous… ce matin, je termine le survol approfondi d’un ouvrage consacré aux oiseaux, qui va se retrouver sur le blog tout à l’heure.
Les livres sont mes invités permanents…
Cet aspect du travail n’est qu’un petit pourcentage de celui que me réserve mon bureau.
J’ai l’habitude de trier mon courrier en trois piles, comme, j’imagine, tous ceux qui ont à gérer un bureau.
Des piles par lesquelles passe également mon courrier électronique: l’urgent, que je règle sans attendre, ce qui est inutile et qui prend illico la direction du classement vertical, et celui qui peut patienter.
C’est cette dernière catégorie qui a droit à mon attention le week-end.
Reste ensuite à ranger mes carnets de notes.
Un cahier distinct par magazine ou journal pour lesquels je travaille, parfois même par rubrique, histoire de ne pas tout mélanger.
Puis je trie les dossiers qui m’ont été utiles pour les articles de la semaine, ceux qui sont en cours, ceux que j’ai préparés pour les semaines suivantes.
Au total, cela représente beaucoup de documents.
Les survoler le week-end n’est pas fastidieux.
Cela me permet de clore la semaine en dressant un bilan de ce que j’ai fait.
Certains articles que je suis ravie de terminer car ils ont été compliqués, d’autres que j’ai adoré écrire avec une belle rencontre ou un beau sujet à la clé, d’autres, poignants et délicats, très exigeants que je suis secrètement heureuse d’avoir menés à bien.
Le dimanche midi, en principe, après deux matinées uniquement consacrées à lui, mon bureau retrouve son aspect à peu près présentable.
Tout est rangé, classé, ou prêt à l’emploi.
La semaine se referme, je tourne la page hebdomadaire du livre de ma vie pour passer à la suivante!
Martine Bernier