C’est une amie chère qui nous a conseillé d’aller voir « La vie rêvée de Walter Mitty », après l’avoir elle-même découvert au cinéma peu avant.
Je ne suis pas spécialement fan de Ben Stiller, ici acteur et réalisateur, mais par curiosité, nous nous sommes retrouvés parmi les sept spectateurs présents dans la salle…
Oui: sept.
J’avoue: le début du film ne m’a pas plu du tout.
Walter Mitty, homme ordinaire à en devenir transparent, supporte son quotidien en se déconnectant brutalement de la réalité pour partir dans des rêveries où il se transforme en super héros.
Ce qui n’est pas franchement ma tasse de thé.
Au cours de la première partie du film, donc, nous apprenons que le magazine pour lequel il travaille s’apprête à supprimer sa version papier pour partir vers le online.
Une grande partie du personnel va être renvoyée, dont Walter, responsable des négatifs photos depuis seize ans.
Cette dernière couverture va être confiée à un photographe mythique (Sean Penn) qui a envoyé un négatif exceptionnel.
Seulement voilà… ce négatif, Walter ne le retrouve pas.
Et c’est ainsi qu’il part sur les traces sur du photographe en question (Sean Penn), qui travaille toujours en argentique, ne dispose pas de portable et sillonne la planète, n’étant jamais là où l’on pense le trouver.
C’est à partir de là que le film bascule.
Dans son périple à travers le monde, Walter arrête de rêver et devient l’acteur de sa vie.
Des paysages à couper le souffle prennent toute la place sur l’écran.
Et l’on se prend à attendre avec impatience de découvrir ce photographe sauvage et libre, à avoir très envie de voir cette fameuse photo…
Plus Walter « vit », et plus il devient beau, bien dans sa tête et dans sa peau.
Comme lui, dès qu’il prend son deuxième souffle, le film devient bon.
Cette fable bien construite est finalement une jolie surprise à laquelle je ne m’attendais pas…
Avec une cerise sur ce petit gâteau: la présence de Shirley MacLaine.
Martine Bernier
« La vie rêvée de Walter Mitty », de Ben Stiller.