Je lisais hier soir le livre du docteur Patrick Pelloux: « On ne meurt qu’une fois et c’est pour si longtemps – Les derniers jours des grands Hommes »*.
Un livre vif, très documenté, écrit par une plume bien tournée.
Parmi les personnalités abordées, je suis tombée en arrêt sur un chapitre consacré à Stan Laurel et Oliver Hardy.
Ces deux-là m’ont beaucoup fait rire quand j’étais enfant.
Grâce à ce livre, j’ai découvert leurs vies, leurs personnalités, l’amitié qui les liait.
Je ne vais pas conter leur histoire ce matin où le temps me manque.
Mais j’avais envie de replonger dans leur univers, eux que je regarde toujours avec plaisir et tendresse.
Et puisque j’en parle, je vous conseille la lecture du livre de Patrick Pelloux.
Le médecin urgentiste qu’il est révèle ici un autre de ses talents.
Evidemment, comme il a choisi pour son livre le thème particulier de la mort des grands hommes, on y parle beaucoup de choses parfois fort peu ragoûtantes.
Particulièrement lorsqu’il aborde la mort de Molière, de La Fontaine ou de Louis XIV, par exemple, à une époque où l’hygiène était désastreuse.
Au grand plaisir des microbes et autres bactéries qui non seulement proliféraient joyeusement, mais n’avaient face à eux, pour les combattre, que des médecins incompétents affaiblissant les corps à grand renfort de saignées et de lavements.
Il fait bon vivre… et mourir à notre époque!
Ceci dit, dans chaque chapitre l’événement est remis dans son contexte historique et social, et nous apprenons une foule de choses passionnantes.
J’ai beaucoup aimé…
Martine Bernier
Chanson: Laurel et Hardi
« On ne meurt qu’une fois et c’est pour si longtemps – Les derniers jours des grands Hommes »*, Patrick Pelloux, Edition France Loisirs (Robert Laffont 2013)