Hier, en fin de journée, avant que n’arrivent mon fils et sa compagne avec lesquels nous avions prévu de passer la soirée, j’ai cherché sur mon ordinateur la chanson que j’ai écrite pour mon Capitaine, il y a déjà trois ans.
Dès qu’il a entendu les premières notes, il est entré dans mon bureau.
Il est d’abord resté à écouter, appuyé au chambranle de la porte.
Puis il s’est approché de moi.
Je lui ai dit: « Si je devais la réécrire, je ne changerais pas un mot ».
Il avait les larmes aux yeux.
Le tout a duré à peine quelques minutes.
Il est reparti en me disant « elle me touche, cette chanson… »
Quelques minutes, mais si importantes…
Martine Bernier