Comme chaque année, mon Capitaine et moi avons réservé la soirée du 15 août.
Notre soirée, celle de l’anniversaire de notre rencontre.
Et c’est devenu un rituel: nous retournons à chaque fois à Evian ou dans la région proche, au bord du lac, là où nous avons passé notre première soirée ensemble.
Là où, le 15 août 2012, il m’a demandée en mariage sur fond de bouquet final du feu d’artifice.
Cette année, donc, avant d’entrer dans la voiture, nous avons revécu les premiers mots prononcés, inoubliables.
Et nous avons pris la route.
Ce trajet qui nous sépare de la ville d’eau, au cours duquel je l’avais beaucoup regardé…
Ce vendredi, il ne faisait pas chaud.
14° en quittant la Suisse, 17° vers le lac.
Les hôteliers avaient choisi d’installer leurs clients à l’intérieur et non sur la terrasse au bord de l’eau.
Nous y compris.
La salle était bruyante, le repas très quelconque.
Mais mon Capitaine a réussi à embellir cette première partie de soirée.
Au petit-déjeuner, nous nous étions offert chacun un cadeau.
Il m’avait donné un livre magnifique, qu’il avait réussi à trouver en excellente occasion, sur le 18e siècle.
Et je lui ai offert un coffret de cinq films de Lino Ventura.
Pendant le repas, il m’a dit: « J’ai oublié d’éteindre les feux de la voiture… »
Et il s’est levé pour aller régler le problème.
Sauf que… en revenant, il m’apportait un autre cadeau.
Non: une série d’autres cadeaux!
Connaissant mon amour pour les sacs, il m’a tendu un sac Desigual joyeusement coloré.
Je ne m’y attendais absolument pas…
En le prenant, j’ai remarqué qu’il était très lourd pour un sac qui, en principe, est extrêmement léger.
Je l’ai ouvert, et j’y ai trouvé plusieurs autres objets, dont un qui m’a particulièrement séduite: un cahier Paperblanks.
Je parlerai un jour de ces carnets et cahiers qui me fascinent, somptueux…
Celui-ci (voir image), est issu de la collection Lindau Gospels.
Magnifique avec ses incrustations en relief, ses dessins gravés.
De ma vie, je n’ai jamais rencontré un homme aussi généreux que Celui qui m’accompagne.
Il ne dit rien, mais me fait des surprises en « tombant juste » à chaque fois, comme s’il notait secrètement chaque chose que je lui dis.
J’ai beaucoup de chance…
Le repas terminé, nous sommes sortis.
L’heure du feu d’artifice approchait.
Les habitants et les touristes des alentours venaient s’installer sur les berges.
Nous sommes dans un premier temps restés là, tous les deux, à regarder les eaux du lac.
Puis nous nous sommes assis, seuls, sur une terrasse désertée.
Et le spectacle a commencé.
Les feux d’Evian sont réputés, les amateurs viennent de loin pour y assister.
A chaque fois, ils emportent le public dans un monde de couleurs et de motifs qui couvrent le ciel d’étoiles éphémères.
Vingt minutes de rêve, appuyé par des nouveautés dans certaines fusées tirant des motifs que nous n’avions jamais vus jusqu’ici.
Un pur moment de beauté.
Et comme chaque année, je me suis dit qu’ils sont rares, ceux qui ont droit à un feu d’artifice pour fêter l’anniversaire de leur rencontre…
Nous nous embarquons pour notre cinquième année!
Martine Bernier
1 réflexion sur “Notre 15 août”
Que c’est beau! Et quelle chance vous avez tous deux de vous être trouvés. Que le bonheur continue , tu le mérites et lui aussi certainement. Amitiés.
Sylvie