La tradition familiale a été respectée: hier la tribu se réunissait au Nid pour fêter les « anniversaires d’octobre ».
Ils sont trois à avoir été mis en vedette au cours d’une journée plus que riche…
D’année en année, l’ambiance des repas de famille évolue en fonction de l’arrivée et de l’âge des enfants.
Il manquait à l’appel la seule petite-fille de la tribu et sa maman, retenue par des obligations professionnelles.
Mais le dernier-né, bébé Aurélien, faisait son entrée officielle en tant que cadet momentané du clan!
Momentané puisque Kim et Tanawee auront un petit frère ou une petite soeur au printemps…
Pour l’instant, Aurélien aura un mois dans trois jours, et est le modèle type du bébé premier âge dont toutes les femmes sont folles: totalement craquant!
Nawee, du haut de ses un an, est une boule de charme à fossettes, au regard foncé plein de charme et de malice.
Il a du caractère, de l’humour (déjà!), un rire joyeux et vit actuellement sa période « mini Indiana Jones » bien décidé à partir à la découverte des nouveaux territoires.
Kim, avec ses huit ans, reste le petit prince qui a et aura toujours une place privilégiée dans notre coeur.
Hier, il avait demandé si la famille accepterait de répondre aux jeux de questions dont il est friand.
Au pluriel car, connaissant son goût pour ce genre de chose, j’ai fait des réserves de jeux de ce type!
La première partie s’est déroulée avec l’ensemble de la famille, et s’est poursuivie lorsque mon fils aîné et ma belle-fille, très fatigués par le rythme soutenu imposé par les premières semaines de vie de leur bout de chou, nous ont quittés plus tôt pour se reposer.
La soirée s’est poursuivie…
Les boîtes de questions se succédaient entre mes mains et chacun jouait le jeu, rythmé par les aller et retour d’une balle souple que Mon Capitaine et Kim se renvoyaient discrètement.
Dans les questions de culture générale, j’ai réalisé que Kim commence à savoir pas mal de choses que je m’étonne parfois qu’il sache.
De temps en temps, lui qui est extrêmement pudique et discret confie une minuscule parcelle de ce qu’il pense vraiment à travers une petite phrase apparemment anodine qui ne m’échappe jamais.
On ne rentre pas dans l’intimité de ce petit garçon comme dans un moulin.
Sa confiance se gagne, puis s’entretient comme une plante fragile et belle.
Lorsque la journée s’est achevée, avant de m’endormir, j’ai repensé à chacun des membres de la famille.
Chacun a sa personnalité, son histoire, ses forces et ses fragilités, ses inquiétudes et ses bonheurs.
Chacun est terriblement attachant.
J’aime ces rencontres où nous nous parlons vraiment, où rien n’est creux.
Martine Bernier