Le créatif Louis Comfort Tiffany

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J’ai depuis toujours une attirance pour les lampes Tiffany.
Je n’en possède pas, me contentant d’une pièce qui y ressemble, mais je suis sensible à ces lampes en verre teinté, dans le pur style Art nouveau.
Derrière chaque objet original, se cache un homme ou une femme.
J’ai voulu en savoir plus sur celui qui a créé ces petits bijoux de la décoration intérieure, très en vogue au siècle passé, un peu moins de nos jours.

Louis Comfort Tiffany
Louis Comfort Tiffany

Louis Comfort Tiffany est né en 1848 à New York où il est devenu un designer passionné par le travail du verre opalin.
Vitraux, bijoux, vases, objets divers: il excelle dans la création.
Mais celle qui est restée la plus populaire est la lampe Tiffany, privilégiant les oeuvres uniques, et apparues avec l’apparition de l’éclairage électrique.
L’artiste privilégiait pour elles les décors floraux, abondamment colorés.
Lorsqu’il a créé la lampe « Peacock » (mot qui correspond en français au paon mâle), elle a connu un succès fulgurant, même si elle était l’une

Lampe Peacok
lampe Peacok

des plus chères produites par Tiffany.
La conception de l’abat-jour coloré a été confiée au fil du temps par Clara Driscoll, qui a créé quelques-unes des plus belles pièces, la première datant de 1905.
Ces morceaux de verre assemblés par des soudures au plomb rappelaient les plumes irisées du paon, et l’oeil qui les termine, étaient des bijoux de couleur et de  lumière.
L’entreprise Tiffany & Co, fondée par le père de Louis, existe toujours.
Elle continue à proposer des articles de joaillerie  et d’art de la table à travers le monde.
Leurs bijoux sont magnifiques, réputés.
Le magasin de New York est devenu très touristique, classé monument historique.
Et le monde entier connait ou est censé connaître le fameux bleu Tiffany, cette couleur turquoise déposée et brevetée par l’entreprise.

Oui, je sais, c’est « passé de mode ».
Mais ces lampes se font toujours.
Et de toute façon, comme je n’ai jamais été « branchée » et que, je suis ravie d’affirmer que je ne le serai jamais, je garde une tendresse particulière pour certains objets ayant marqué leur époque.
Dont celui-ci fait partie…
Martine Bernier

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