Je garde des Noël et, à l’époque, des fêtes de Saint-Nicolas que j’ai vécues jusqu’à l’âge de 9 ans, un souvenir enchanté.
Une fois que j’ai eu des enfants, j’ai tout fait pour qu’ils aient des fêtes aussi marquantes.
Et je n’ai jamais rompu avec la tradition…
Depuis que la famille s’est enrichie de la présence de nos petits enfants, inutile de préciser que mon cas s’est aggravé!
Depuis quelques années, j’avais très envie de commencer à installer un village de Noël qui restera gravé dans les souvenirs des enfants.
Et ce n’est qu’en début de ce mois que mon Capitaine et moi avons décidé de nous lancer dans l’aventure avec l’achat des deux premiers éléments.
Le premier est une maison plantée au sommet d’une colline où coule un (faux) ruisseau.
Des personnages évoluent dans un paysage enneigé, au milieu des sapins.
Le deuxième est une Grande Roue qui tourne en emportant ses petits passagers.
Tous deux, une fois branchés, s’éclairent et peuvent diffuser des musiques de Noël, selon la position des interrupteurs.
J’ai complété le tout avec une toute petite maisonnette éclairée.
Comme je sais que le plus jeune de mes petits-enfants doit passer à la maison avec sa maman dans quelques jours, j’ai voulu installer ces deux décors avant qu’il n’arrive.
Hier donc, j’ai fait place nette sur les meubles qui accueilleront les éléments et la crèche, et, en quelques minutes, tout était prêt.
Essai concluant: son et lumière étaient opérationnels.
En fin de journée, alors que la nuit était déjà tombée, j’ai voulu voir ce que donnait le décor dans l’obscurité.
J’ai était les lumières et allumé les éléments.
Et là…
De petites ampoules éclairaient alternativement les carreaux colorés ressemblant à de mini vitraux, dans la maison.
Une vague de couleurs douces, scintillante, fascinante…
La grande roue aux lumières vives rappelait la fête foraine.
Et moi, avec Pomme dans mes bras pour qu’elle puisse elle aussi profiter du spectacle, j’étais sous le charme, comme une gamine.
Au bout de quelques instants, mon Mogwaï et moi nous sommes regardées.
Je ne sais plus laquelle de nous deux a dit la première:
– Bon, il est minuit… on rallume?
En éteignant le village, j’avais contente.
Si j’ai été aussi captivée, je pense que les enfants devraient eux aussi passer un beau moment!
Martine Bernier