Voici quelques jours, Swisscom a prévenu les abonnés de la région que, afin d’effectuer des travaux et améliorer ses prestations, elle allait procéder à une coupure du téléphone et d’Internet ce vendredi durant 90 minutes.
Gloup.
Quand exactement?
« Entre 7h30 et 17h30 ».
Je ne proteste évidemment pas: ce genre de chose peut arriver.
Non, ce qui me fair réagir, c’est… ma propre réaction.
Je découvre une fois encore combien je suis devenue dépendante d’Internet, bien plus encore que du téléphone.
Je crains ces 90 minutes comme je craindrais une épidémie de grippe!
Comme des millions de gens, j’utilise Internet des dizaines de fois par jour, pour trouver un renseignement, un numéro de téléphone ou une adresse, pour un éclaircissement sur un sujet, pour relire des archives, pour suivre l’actualité etc…
Dans mon travail, Internet est devenu plus qu’utile.
Ma messagerie électronique travaille à plein régime, facilite incroyablement le travail…
Quant au téléphone, même si je n’ai jamais été très à l’aise avec lui, il est un allié incontournable, lui aussi.
Cette coupure me donne l’impression d’être renvoyée au temps de l’homme des cavernes…
J’écris donc cet Ecriplume tôt pour ne pas être surprise par le « grand vide » avant d’avoir pu le faire, et je vais me précipiter pour envoyer mes mail de la journée avant toute autre tâche.
Puis… je vais écrire… rien qu’écrire, en me concentrant tout simplement sur ce que je fais.
La question est: vais-je résister à la tentation d’aller vérifier toutes les dix minutes où en est ma connexion?
Martine Bernier