Le grand mystère des hôtels étoilés…

auberge-du-brand
Auberge du Brand

L’attribution des étoiles aux hôtels restera toujours pour moi un grand mystère…
Je ne vais pas m’attarder sur le côté théorique de la chose, mais j’ai envie de faire un petit point sur les trois établissements que nous avons fréquentés cette semaine.
Après tout… lorsque l’on trouve une bonne adresse, autant la partager… et signaler au passage celles qu’il vaut mieux éviter.

Pour notre première étape, à Colmar, mon Capitaine avait réservé dans un quatre étoiles que je connaissais déjà: le Maréchal.
Nous devions y rester cinq nuits.
Au bout de deux, nous sommes partis.
Je n’avais déjà pas été séduite lors de mon premier séjour.
Cette fois, j’ai définitivement compris que ce lieu, pourtant bien situé et charmant vu de l’extérieur, n’est pas à la hauteur de ses prétentions.
Je ne vais pas décrire ici tous les manquements et les mésaventures auxquels nous avons été confrontés, mais je proposerais simplement à ceux qui attribuent les étoiles, d’aller passer une ou deux nuits dans la chambre numéro 62, romantiquement baptisée « Brahms ».
Je ne savais pas que Brahms pouvait être confronté à autant de fausses notes…
En revanche, la cuisine du restaurant gastronomique est excellente.

Après notre départ, nous nous sommes adressés à l’Auberge du Brand, au coeur du village de Turckheim.
Un petit bijou, à tout point de vue.
L’établissement avait reçu une troisième étoile, mais par respect pour les clients, les responsables n’en affichent que deux, estimant qu’ils préfèrent être un excellent deux étoiles plutôt qu’un trois étoiles moins bon.
Tout le monde n’a pas la même honnêteté…
L’endroit a un charme fou, les nuits sont calmes, les chambres sont coquettes, confortables, y compris les plus petites.
Coup de coeur pour la chambre Framboise, vaste et pratique, où la salle de bain à elle seule était plus grande que le « placard » dans lequel nous avons été parqués au Maréchal.
Ici, pas de personnel guindé, blasé et inefficace.
Tout le monde est naturel, aimable et compétent.
En salle, le serveur est un trésor d’efficacité et de gentillesse, à l’image des patrons, souriants et à l’écoute de leurs clients.
Cerise sur le gâteau: c’est le maître des lieux qui est en cuisine.
Chef talentueux, il propose une cuisine légère et créative.
Si vous allez passer quelques nuits là-bas, ne manquez pas de prendre vos repas à l’hôtel: c’est une merveille.

Notre dernière nuit, nous l’avons passée dans un trois étoiles: l’Hôtel les Rives, qui fait partie du Domaine du Lac, à Guebwiller.
La déco est sobre, mais l’ensemble répondait à tous les critères du rang affiché: confortable, spacieux, propre, avec, en prime, un personnel très réceptif et aimable.
A côté de l’hôtel trône un lac peuplé de cygnes et de canards, pour la touche charme.

Autant dire que la prochaine fois que nous retournerons en Alsace, nous saurons où aller… et où ne pas nous rendre!

Martine Bernier
Les étoiles d’hôtels: trompeuses, partiales, obsolètes

Auberge du Brand

Domaine du Lac

par

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *