C’était hier.
Je travaillais lorsque j’ai eu besoin d’un livre que j’avais eu entre les mains quelques semaines plus tôt.
Voyons…. c’est un roman, unique en son genre par son graphisme.
Je savais donc que je devais l’avoir rangé dans un coin de ma bibliothèque avec les très rares autres romans qu’elle contient.
Direction le salon où j’ai cherché, cherché…. sans résultat, fouillant et refouillant en vain ces trois rayonnages où il ne pouvait qu’être.
Dépitée, je vais voir mon Capitaine:
– C’est fou… je n’arrive pas à retrouver ce bouquin… C’est désespérant!
Il compatit, cherche même un peu avec moi puis repart… tandis que je me remets à mes travaux de fouilles.
Jusqu’au moment où la voix de mon Capitaine résonne:
– Tu devrais t’adresser à St Antoine! Ca a bien marché la dernière fois!
Pour ceux qui auraient manqué cet épisode mémorable: L’Introuvable
Toujours devant mes bibliothèques, je me dis que, finalement, je n’ai rien à perdre… et me revoilà à réciter ma litanie: St Antoine, grand voleur, grand bandit, rends-moi ce que tu m’as pris…
En me disant, je l’avoue, que je suis en train de devenir complètement gâteuse.
Vous n’allez pas me croire…
En moins de trois minutes, le livre était dans mes mains.
J’étais une fois de plus perplexe…
Et la voix de mon Capitaine a à nouveau retenti, comme si tout était normal:
– N’oublie pas de le remercier!
Quelques heures plus tard, je coince devant une mise en page qui semble impossible à réaliser avec deux des traitements de texte que j’utilise au quotidien.
Aucune réponse utile sur Internet…
Et je me pose la question: est-ce que je n’avais pas quelque part un petit bouquin consacré à Word?
Je jette un coup d’oeil dans la bibliothèque censée contenir, parmi d’autres, quelques livres de ce genre…
Et là, surprise: je ne tombe pas sur l’ouvrage en question, mais sur un magazine que j’avais précieusement conservé et que je cherchais depuis des semaines sans succès (et sans avoir recours à ce cher Antoine!)
J’attrape le magazine, pars au petit trot chez mon Capitaine et le lui montre, triomphante:
– Regarde! C’est le magazine dont je te parlais!!
– Tu as demandé à St Antoine?
– Non… j’en cherchais un autre… Il a dû mélanger les commandes!
J’imagine le bureau du bon saint chercheur…
Si tout le monde le sollicite comme je le fais depuis quelques jours, il ne doit pas être loin de ressembler à une dépendance d’Amazon…
Martine Bernier
2 réflexions sur “Saint Antoine: le retour!”
Chère Martine, en parlant de tes expériences a une de mes patientes, elle m’a dit que, si St Antoine te rend ce qu’il t’avais pris, tu dois lui donner une pièce dans un tronc d’église. Voila je sais pas……
Mmmm… je vais y réfléchir! Jusqu’ici, j’ai été adepte du « merci »! Merci, Daniel!