Kaléidoscope quotidien

Trois de nos petits-enfants sont malades…
Timoté, Nawee et Kim sont les victimes de ce virus agressif qui met ses victimes à terre et qui est d’autant plus dangereux pour les enfants.
Des parents épuisés par des nuits passées à soigner, réconforter, changer les draps, et par des nuits tout aussi exigeantes, et trois bouts de choux tout malades et tout faibles…
Hier, Timoté commençait à aller mieux, mais ses deux frères avaient pris le relais.
Et je ne peux que compatir à distance… frustrant…

***

Le soir, mon fils aîné vient passer la soirée chez nous avec le quatrième de nos petits-fils: Aurélien.
Boule de joie et de charme, il a désormais ses habitudes dans la maison.
Quand il arrive, dès qu’il est rentré en communication avec chacun de nous et, bien sûr, avec Pomme qu’il semble bien apprécier, il fonce vers le coffre à jouets et en sort tout ce qui lui plaît.
Hier, scène surréaliste: mon Capitaine était installé dans un fauteuil, et Aurélien était debout au milieu du salon.
Comme toujours, le plus grand jouait à adresser des mimiques ponctuées de bruits bizarres au plus petit.
Et celui-ci, absolument pas impressionné, est entré dans le rôle de celui qui ne s’en laissait pas conter, bien décidé à en découvre… de loin.
Il a pris la position d’un mini combattant (il n’a qu’un an et demi, rappelons-le), a poussé quelques grognements eux aussi accompagnés de gestes appuyés.
Nous avions l’impression d’assister à un irrésistible haka entre David et Goliath!
Mon Capitaine le prend dans ses bras, ce qui fait prendre conscience au petit Tom Pouce qu’il est décidément très grand.
Il le regarde, peu rassuré, se détend lorsque son barbu de grand-père lui sourit, et finit par articuler: « A terre! »
Je suis toujours fascinée de voir que nos cinq petits-enfants sont tous attirés par ce bon géant qui les taquine, les cajole et les houspille lorsqu’ils franchissent le seuil de sa cuisine.
Toute la soirée, Aurélien partait à sa recherche dès qu’il s’éclipsait, en appelant « Papa », faute de pouvoir dire « Grand-papa » pour l’instant…
Et je ris lorsque  cet adorable petit bonhomme prend un jouet de Pomme au passage, entend que nous lui expliquons à qui il est, et le tend à Pomme… qui le prend délicatement pour aller le déposer dans son panier.

Irrésistible, vous dis-je

***

Un petit mot sur Facebook attire mon attention sur le fait que le compteur d’Ecriplume a dépassé les 4 millions de visites.
Mince… j’ai encore raté le passage symbolique!

Martine Bernier

par

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