Ce vendredi.
Je ne suis pas sûre qu’il était déjà 7 heures lorsque Pomme et moi avons entendu aboyer un chien.
Il y a encore quelques mois, un gros chien aboyait chaque jour, attristé par le départ de ses maîtres lorsqu’ils partaient travailler.
Et puis… plus rien.
Nous ne l’avons jamais réentendu.
Ce matin, l’aboiement persistait.
Pomme me regardait, puis regardait vers la fenêtre…
– Il est revenu, ton cousin tristounet, Pomme? Tu comprends ce qu’il dit?
Elle avait l’air inquiète.
D’autant que peu après, un deuxième chien a commencé à crier lui aussi.
Cette fois, mon Mogwaï s’est dirigée vers la porte-fenêtre et m’a impérativement demandé de l’ouvrir.
Elle avait l’air inquiète.
Je l’ai suivie sur la terrasse… et là…
Dans ce quartier en principe désert à ces heures étaient garées un nombre impressionnant de voitures, parmi lesquelles plusieurs véhicules de police.
Et les chiens qui aboyaient étaient des chiens policiers.
Je ne sais pas ce qu’ils recherchaient, mais cela se passait dans les alentours.
Pomme est restée très attentive à tout ce qui se passait tandis que je retournais dans mon bureau.
Et elle continue à monter la garde…
Car à l’heure où j’écris, la police est toujours là, et les chiens continuent à signaler leur présence.
Curieux début de journée…
Martine Bernier