Le 30 juin 1764 a marqué le début d’un épisode qui reste l’une des grandes énigmes de l’Histoire française.
Ce jour-là a eu lieu la première attaque mortelle de la Bête de Gévaudan.
Pendant trois ans, elle a terrorisé la population lozérienne, faisant une centaine de victimes, un chiffre variant selon les sources.
Les versions divergent elles aussi.
Loup pour les uns, tueur en série pour d’autres, elle n’est peut-être, dit-on aujourd’hui, que le fruit de l’imagination des populations de ces régions où 20’000 loups vivaient alors en liberté.
On note que la bête n’a jamais tué d’homme dans la force de l’âge, ayant une préférence marquée pour les proies les plus faibles.
L’animal tel qu’il est décrit un canidé d’une taille imposante, inhabituelle, au ventre blanc.
L’histoire raconte que l’animal aurait été tué par un paysan, Jean Chastel.
Après cette mise à mort, il n’y aurait plus eu de mort tragique dans la contrée…
Martine Bernier