Comme chaque année, je l’ai pré-commandé, attendu et lu avec gourmandise…
Les livres d’Amélie Nothomb sont toujours pleins de surprises.
Je ne voulais donc surtout pas manquer son opus 2016: Riquet à la Houppe.
Alors?
Et bien… si j’ai aimé une foule de choses dans son livre, j’en ai moins aimé d’autres.
Peut-être parce que je n’ai pas réussi à accrocher à l’idée du conte revisité…
Ceci dit, l’un des deux personnages principaux, Déodat, est fascinant.
Mais mon petit cerveau, qui a été bercé pendant longtemps par le conte initial lu et enregistré sur 45 tours par le non moins fascinant Jean-Claude Drouot, a été sans doute trop imprégné pour arriver à faire des infidélités au compagnon de son enfance…
Si j’ai un peu moins adhéré que pour les titres précédents, je serais stupide de ne pas souligner que l’ouvrage est toujours aussi bien écrit, avec cette écriture ferme et délicate, et parsemé de merveilles.
J’ai adoré, par exemple, le personnage de la grand-mère de la belle Trémière, dormant chaque soir avec ses bijoux, dans le plus grand secret…
Ah, j’oubliais je lisais paisiblement lorsque, en page 38, j’ai été secouée par un mot que je ne connaissais absolument pas: un grenier sardanapalesque.
Reverso me donne la définition suivante: fastueux, luxurieux, luxueux, somptueux, princier.
Digne de Sardanapale, également inconnu pour moi.
J’ai donc cherché et j’ai trouvé ceci: Nom d’un roi de Ninive qui vécut, dit-on, dans la mollesse et dans la volupté. Sardanapale se dit, par antonomase, des princes et des grands qui mènent une vie efféminée et dissolue.
Ces mots ahurissants… c’est aussi pour cela que j’aime Amélie Nothomb!
Martine Bernier
« Riquet à la Houppe », Amélie Nothomb, Albin Michel
