Ils n’ont encore jamais connu de drames ni de malheurs, parce que quelqu’un les a protégés, a voulu qu’ils soient épargnés.
Alors, ils en provoquent, ils en inventent, ils en créent.
Donnant l’image de personnages sans conscience…
A quoi pensent ces êtres qui, sur un caprice, en suivant un scénario intérieur qu’ils sont seuls à connaître, peuvent mettre en péril ce que d’autres ont mis toute une vie à essayer de bâtir?
Comme s’ils ne savaient pas que ce qu’ils brisent ainsi, ce sont ces moments de bonheur qu’ils regretteront amèrement plus tard.
Comme s’ils ne savaient pas qu’en blessant ceux qui les entourent, en faisant voler l’harmonie en éclats, ils se pénalisent eux-mêmes.
Hypothéquant au passage sans le savoir l’équilibre futur de leurs propres enfants qui, un jour, leur reprocheront d’être ce qu’ils sont… et ce qu’ils n’ont pas su être…
Martine Bernier