L’une des toutes premières fleurs qui apparait dans les jardins de la Fondation Gianadda au printemps, c’est elle: la violette sauvage.
Elle nappe discrètement des pans entiers de la pelouse, créant une ondée violacée jusque dans certains recoins bien protégés…
Contrairement à sa cousine odorante, celle-ci ne dégage aucun parfum.
Mais elle apporte une note délicieusement fraîche et délicate à ce parc somptueux.
Mon Capitaine m’en a cueilli deux, que j’ai aussitôt glissées entre les pages du carnet que j’ai toujours avec moi dans mon sac.
J’y inscris des notes à ne pas oublier, des impressions, des idées… et j’y glisse de temps en temps une fleur ou un brin d’herbe odorante ramassés au gré de nos pérégrinations.
Tiens, à propos, connaissez-vous la légende liée à celle qui est considérée comme la plus humble des fleurs?
Elle raconte qu’Adam et Eve ont tellement pleuré sur leur situation désespérée qu’un ange les prit en pitié.
Il les guida vers un nouveau lieu de vie et transforma leurs larmes en violettes pour fleurir le champ où ils allaient construire leur nouvelle demeure…
Martine Bernier
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