La semaine a été marquée par des incendies épouvantables en Europe.
Et hier… l’actualité nous a rattrapés.
Mon Capitaine et moi étions dans mon bureau lorsque, vers 10 heures du matin, j’ai entendu des sirènes de véhicules d’urgence.
Ce n’est pas un événement rare, mais, cette fois, les sirènes se sont arrêtées non loin de chez nous.
Nous ne réagissions pas jusqu’au moment où j’ai réalisé qu’un attroupement se formait en face de mon bureau… et que je distinguais une grosse fumée noire et des flammes.
D’autres véhicules de pompiers sont venus rejoindre les précédents déjà en place.
Les flammes sortaient de l’extrémité d’un bâtiment dont j’ai appris plus tard qu’il s’agissait d’un atelier séparé par une grange de la partie habitée de la maison.
Comme à chaque fois, le feu a été extrêmement rapide.
Pour la vingtaine de pompiers présents, il s’agissait d’une course contre la montre au cours de laquelle il leur fallait empêcher que les flammes ne se propagent au reste de l’habitation et aux maisons des alentours.
Ils ont été très efficaces, mais n’ont pu empêcher l’incendie de faire d’importants dégâts à cette partie du bâtiment.
Ce matin, le calme est revenu.
Au milieu des autres, la maison sinistrée affiche un triste aspect, mais, par bonheur, aucune victime n’est à déplorer.
Il s’agissait d’un feu localisé, que les pompiers ont pu maîtriser.
Les voir travailler ainsi démontre combien leur travail demande une réflexion fine permettant une stratégie d’intervention efficace.
Chapeau.
Martine Bernier