Depuis quelques jours, sur Facebook, je m’amuse à tenir le journal de bord en images légendées d’une colonie de canards imaginaire.
Au début, je pensais ne mettre qu’une ou deux photos, mais en voyant les réactions que suscitait ma colo, je me suis prise au jeu et j’ai continué.
Je pense que mes canards rentreront bientôt dans leurs foyers, mais, en attendant, ils me font rire… et je suis touchée de voir qu’ils amusent d’autres que moi.
Parmi les nombreux commentaires qui jalonnent leur petit parcours, se trouvait cette semaine celui de l’une de mes complices de « colo canardienne », Danielle.
Ce jour-là, comme je donne bien sûr des prénoms à mes canards, je lui avais confié que celui de l’héroïne du jour, Pétronille, provenait d’un feuilleton que je regardais dans mon enfance, et dont je me demandais si d’autres que moi s’en souvenaient: Cher Oncle Bill.
Et là, surprise: elle s’en souvenait avec une précision étonnante!
Cette série américaine est passée sur la télévision belge à ses débuts, dans les années 60.
Elle racontait les péripéties quotidiennes d’un riche célibataire qui doit faire face au décès accidentel de son frère et de sa belle-soeur qui laissent derrière eux trois enfants: Cécile, une ado de 15 ans et des jumeaux de 6 ans, Jacky et Fanfan.
Sans oublier Mademoiselle Pétonille, la poupée de Fanfan.
L’oncle Bill va endosser le rôle de papa de rechange, secondé par son délicieux et majordome, Monsieur Félix.
C’était une série sans prétention, mais charmante… à une époque où il n’y avait que peu de chaînes de télévision, et donc peu de choix de programmes.
Cela m’a touchée de réécouter la musique du générique que m’a envoyée Danielle, et de me replonger dans cette ambiance lointaine.
Et tout cela à cause ou grâce à un caneton…
Martine Bernier