La Momie version 2017

A chaque fois que j’ai vu un film de ce genre, ça a été pour faire plaisir à la ou aux  personnes qui m’accompagnaient.
Pour La Momie  version 2017 visionné cette semaine, je n’ai pas fait exception à la règle n’étant pas une grande fan des superproductions et des films d’horreur, même « gentillets ».
Gentillet, celui-ci ne l’est pas vraiment.
Il faut dire que la momie en question, autrefois princesse de l’Egypte Ancienne ayant trucidé son père et sa famille, n’est pas un personnage que l’on pourrait qualifier de sympathique.
Le scénario est à peu près toujours le même: mise hors d’état de nuire durant des siècles, la momie est délivrée par accident ou naïveté par les hommes d’aujourd’hui, et en profite pour laisser exploser sa colère et son désir de vengeance.
Vilaine, va.

Les connaisseurs en égyptologie grognent devant le film et en relèvent les inexactitudes chronologiques.
Je ne sais pas comment réagit le public, mais, en ce qui me concerne, ni la présence de l’excellent  Russel Crowe, ni celle du bondissant Tom Cruise, ou des somptueuses Annabelle Wallis et Sofia Boutella n’ont réussi à me faire oublier combien le scénario est prévisible.
Pardon, mille fois pardon à tous ceux qui ont oeuvré sur ce film, mais il a beau vouloir en mettre plein la vue des spectateurs à grands renforts d’effets spéciaux très réussis et de zombies de fort mauvaise humeur, il reste désespérément creux.
Bon, restons positifs: ceux qui aiment ce genre de production ont dû sortir des salles obscures satisfaits…
Ils ont de quoi tenir jusqu’au prochain opus.
Parce que tout semble annoncer qu’il y aura une cinquième édition…
Hé oui…
Martine Bernier