Oyez, oyez!
Hier fut un grand jour!
Alors que je parcourais l’enclos réservé à mes poules, ramassant les châtaignes tombées prématurément de l’arbre, je les ai découvertes toutes les quatre blotties contre le mur de la maison où un dernier rayon de soleil se languissait.
Je me suis approchée d’elles en leur parlant, comme je le fais d’habitude, et j’ai découvert, dans un recoin dissimulé par un lierre… un oeuf!
Un ravissant oeuf blanc, bien plus grand qu’un oeuf de caille, mais plus petit qu’un oeuf de poule habituel.
Pour que vous puissiez vous faire une idée, j’ai trouvé cette photo illustrant les différentes tailles d’oeufs… il suffit de cliquer sur l’image pour l’agrandir.
Impossible de savoir à laquelle de mes quatre demoiselles je devais attribuer la maternité de l’oeuf… j’ai donc félicité toute la troupe.
Ce cadeau est donc une réponse magistrale à tous ceux qui pensaient que des poules d’ornement ne pondent pas.
Cela dit, il m’a surprise…
Soit mes poules m’ont été vendues pour plus âgées qu’elles ne sont (elles ne sont en principe pas en âge de s’adonner à ce genre d’activité), soit l’une d’elles est très précoce.
Un autre détail m’a étonnée: nous avons aménagé leur poulailler en véritable cottage cosy pour gallinacés.
Des perchoirs adaptés à leur taille, des paniers remplis de foin pour les inciter à pondre, un tapis de foin bien confortable, une hygiène irréprochable… tout pour plaire.
Mais l’expérience m’a appris qu’elles font partie de celles qui:
1. Pondent leurs oeufs n’importe où à l’extérieur
2. Ne se perchent pas lorsqu’elles sont dans le poulailler
J’ai donc refait l’aménagement de leur home sweet home, afin qu’elles aient plus de place au sol, tout en leur conservant les perchoirs, au cas où.
Nous avons donc un oeuf.
Le hic… c’est que la cuisine n’est pas encore installée et que nous ne pouvons pas le faire cuire!
Martine Bernier