Le refuge

Le mois dernier, en prévision de l’hiver, j’ai fait l’acquisition d’une maisonnette pour les mésanges.
Je voulais qu’elles aient un endroit où se nicher pour trouver un peu de chaleur et… la paix!
Seul un petit trou rond en permet l’accès, ce qui les protègera des crises de boulimie du chat des voisins.
Mon Capitaine qui, voici quelques semaines, a dû ôter la vigne grimpante qui ornait la maison, pour permettre les prochains travaux, l’a replantée avec la lavande dans un endroit joliment aménagé.
C’est là qu’il a fixé la maisonnette en question.
Par une petite trappe placée sur le côté, il a déposé un peu de foin au fond du nichoir et nous n’avons plus touché à rien.
Mercredi, alors que je venais de m’occuper de mes poulettes pas vraiment enchantées par la neige, je suis passée non loin de la maisonnette, Pomme sur les talons.
Et j’ai vu quatre mésanges sortir de la maisonnette et y revenir un peu plus tard.
Mon Capitaine, qui avait le projet d’en agrandir l’avant-toit et de fixer une petite plateforme pour y mettre des graines, a décidé de ne pas déranger les petites locataires…

Et moi, je me pose une question: pourquoi ces maisonnettes telles qu’elles sont conçues n’attirent-elles que les mésanges?
Les moineaux, très nombreux dans le jardin, seraient-ils claustrophobes?

Martine Bernier