Dernière journée de l’automne… et grosse journée de préparatifs en prévision de l’arrivée de mes parents de coeur qui seront là aujourd’hui.
J’ai l’impression de faire partie des Wombles, ces petits personnages qui chantaient « Sens dessus, sens dessous, jusqu’au sous-sol, tout ils nettoient tout toute la journée… »
Pomme me suit dans mes délires.
Elle monte et descend les escaliers, va remettre à côté de son panier l’un de de ses précieux jouets que j’avais rangé, file se cacher lorsque je m’approche à moins de trois mètres d’elle avec l’aspirateur, vient vérifier que les lits sont bien faits.
Bref, elle m’aide efficacement!
*****
Pendant que j’oeuvre, les ouvriers, derrière la maison, continuent à dresser la véranda.
Peu à peu, elle prend forme, sous l’oeil intéressé de mes poules qui se décident à quitter la quiétude et la presque chaleur de leur poulailler pour surveiller les travaux.
Cette véranda m’a valu une remarque hilare de l’un des amis de mon Capitaine.
Il me disait hier:
– Super la véranda! Tu vas pouvoir y installer un marché pour y vendre tes oeufs!
Hum.
Sachant que mes protégées n’ont plus jamais pondu un oeuf en dehors de celui trouvé quelques semaines après leur arrivée, je me demande s’il n’y aurait pas là une pointe d’ironie!
J’attends le printemps pour avoir une conversation avec mes nanas emplumées.
*****
Dans l’après-midi, alors que j’ai repris mes cours de codage, je réponds à un SMS de ma belle-fille.
Et là… je tape trop vite sur le clavier de mon téléphone et lui envoie un message avec l’une de ces fautes de frappe capables de déclencher un fou rire de part et d’autre de l’écran durant de longues minutes.
*****
Dans la journée, ma chère Dame de Chiboz se renseigne pour moi auprès d’un couple de ses amis afin qu’ils puissent me conseiller le logiciel le plus adapté à un projet graphique que je souhaite mener à bien.
De fil en aiguille, elle nous met en contact, et je découvre un couple d’une gentillesse exquise.
Professionnels dans le domaine qui m’intéresse, ils me conseillent au-delà de mes espérances…
Et je reste sans voix devant ces personnes qui, sans me connaître, m’aident comme si elles me fréquentaient depuis longtemps…
Quel cadeau…
Martine Bernier