De plus en plus de voix s’élèvent un peu partout dans le monde pour dire que l’espèce humaine se porte mal.
Les neurones se raréfient sous les boîtes crâniennes, beaucoup de nouveaux venus dans le monde du travail ne s’impliqueraient absolument pas dans leurs tâches, QI et culture générale se réduisent comme l’ensemble des compétences… et tout cela sur fond de crises environnementales et politiques aux multiples visages.
Un tableau bien gris pour préciser que ça ne va pas bien, ce qui en pousse plus d’un à préciser que notre civilisation file un mauvais coton et que nous évoluons dans un grand n’importe quoi.
J’avoue avoir parfois tendance à partager cette triste conclusion… tout en revisitant mon opinion dès que j’assiste à des initiatives positives, ou lorsque je vois des jeunes ou des moins jeunes s’investir avec passion pour de beaux projets.
Cette semaine pourtant, j’ai eu un choc.
Bien que j’ai suivi un cours sur l’utilisation d’un logiciel assez pointu qui est devenu mon compagnon de route au quotidien, je souhaitais me procurer un livre pour compléter cette formation puisque le mode d’emploi de ce programme est en anglais.
J’ai donc été rendre visite à l’incontournable site marchand que je ne nommerai pas mais que j’avoue utiliser pour la recherche de mes livres, et j’ai répertorié les titres proposés.
Il y en avait quelques-uns, dont un que je possède déjà et qui ne me plaît pas.
Il a été écrit par une dame qui occupe largement la place dans ce domaine, mais dont la manière de concevoir ses ouvrages ne me séduit pas.
J’ai donc cherché plus loin, et j’ai trouvé un autre guide disponible sur Kindle.
J’ai cliqué pour en savoir plus et là… j’ai lu ceci:
Ce livre a été traduit du mode d’emploi anglais de *nom du programme en question*.
Il donne en français les bases indispensables pour commencer à travailler avec ce logiciel.
Je l’ai traduit en m’aidant parfois de Google traduction, aussi soyez compréhensifs. »
Je suis restée sans voix.
C’est très fort.
Martine Bernier