Sur un laps de temps d’à peine 15 jours, deux enfants qui me sont chers ont été confrontés à l’expérience de la mort.
L’une, Eya, en découvrant que la guerre tue les hommes, et l’autre, Kim, en ayant la douleur de perdre son grand-père.
A chaque, fois, il faut chercher au plus profond de soi les mots qui ne consoleront pas vraiment, mais qui ne les enfermeront pas dans le désespoir.
A chaque fois, ce sont des moments graves, des conversations profondes, des échanges essentiels…
La seule chose importante, ce sont ces mots de Kim alors que je lui disais que j’ai bien conscience que tout ce que je peux dire ne le consolera pas du chagrin qu’il ressent en ce moment:
– Si. Tu m’as fais du bien.
J’espère que le mots que nous avons partagés feront leur chemin en lui pour longtemps…
Martine Bernier