Depuis plusieurs semaines, j’attends une lettre des Etats-Unis contenant un document officiel dont j’ai besoin pour la suite des événements… événements dont je parlerai quand le moment sera venu.
Je sais qu’il faut environ 8 semaines pour obtenir le Graal… et j’entame à peine la septième.
Ce qui ne m’empêche pas d’avoir toujours un petit espoir lorsque je vais prendre le courrier.
Et, comme le font les enfants, je m’amuse à observer de petits rituels censés me porter chance.
Du style: reculer le plus longtemps possible le moment d’ouvrir la boîte aux lettres.
Après plusieurs jours de déception, ce samedi m’a réservé une surprise.
Dans le courrier se trouvait une grande enveloppe un peu spéciale.
Elle venait d’Austin.
Alleluia!!!!
Je me suis précipitée dans la cuisine avec mon trophée, l’ai ouvert et… après avoir lu et relu le message, j’ai mis en doute mes capacités à lire et comprendre l’anglais.
Dans l’enveloppe se trouvait le document original que j’avais dû fournir, et une lettre m’expliquant, en anglais et en espagnol, que l’on me renvoyait ce papier et que ce que j’attendais me parviendrait plus tard.
J’ai emporté le tout dans mon bureau, ai eu recours au traducteur Google pour vérifier que j’avais bien compris… et ai reçu la confirmation que je ne m’étais pas trompée.
L’attente a donc recommencé.
Et me revoilà à guetter chaque jour le passage de la factrice dans l’espoir de pouvoir vivre le deuxième acte sans trop tarder…
Martine Bernier
