Le vent s’est invité au menu de ce mois de décembre, réservant à mes poules des surprises dont elles se passeraient.
Cet indésirable semble se jouer d’elles et les place dans des situations quelques fois périlleuses.
Samedi, dans la matinée, alors que je leur apportais je ne sais plus quelle friandise, j’ai vu arriver vers moi mes sept petites poulettes, courant aussi vite que le leur permettaient leurs mini pattes.
Mais le vent, d’abord discret, semble avoir eu envie de jouer aux quilles.
Comme elles se trouvaient au fond de leur parcelle de jardin, mes Boulettes avaient un bon bout de chemin à parcourir pour me rejoindre.
A mi-chemin, une forte bourrasque les a fait dévier de leur trajectoire.
Je les voyais me fixer comme si elles ne voulaient pas perdre leur but de vue, et lutter pour arriver à moi.
Mais le souffle du vent les poussaient de droite à gauche.
Elles donnaient de grands coups d’ailes un peu désespérés pour rectifier leur trajectoire.
Ce spectacle m’a d’autant plus interpellée que Chine, ma belle Chine si altière, a perdu une grande partie de ses plumes au cours de ces derniers jours.
Si la mue semble terminée, la repousse, elle, n’est pas encore effective.
Elle est fragile en cette période…
Dès qu’elles se sont retrouvées près du poulailler, je leur ai donné ce que je leur apportait, et je suis repartie, leur laissant la possibilité d’aller où elles le voulait: à l’abri dans leur poulailler, dans leur enclos bien abrité du vent ou dans le grand enclos du jardin.
C’est dans ce dernier qu’elles ont choisi de retourner, là où elles sont le plus exposées.
Je ne comprendrai jamais ce qui se passe dans la tête d’une poule!
Martine… Péters (autrefois Bernier)