Lorsque j’ai appris en fin de semaine dernière que l’illustrateur Tomi Ungerer était décédé à l’âge de 87 ans, j’ai pensé à l’un de ses livres dont les dessins sont dans ma mémoire depuis toujours: « Les Trois Brigands ».
Il avait créé ce livre pour enfant en1961.
Ces trois vilains brigands attaquaient les diligences et dévalisaient les voyageurs.
Ils avaient tout pour faire peur avec leurs silhouettes noires, leurs grands chapeaux et leurs armes atypiques: la hache rouge, le soufflet rempli de poivre et le fameux tromblon.
Un jour, dans la diligence qu’ils viennent d’attaquer, ils découvrent une petite fille, unique passagère qui leur explique qu’on allait la mener à l’orphelinat alors que, selon elle, elle est fille de maharadjah.
Les brigands l’emmènent avec eux et… vont finir par s’y attacher.
Ces dessins étaient simples, efficaces et… inoubliables.
Il ne faut pas réduire Tomi Ungerer à cet ouvrage, d’autant qu’il a eu une carrière extrêmement riche et variée.
Mais pour moi, il était hors de question de ne pas saluer le papa des brigands noirs…
Martine Péters