Je redoutais la journée de jeudi… et pour cause!
Chaque jeudi, un groupe d’amis dont fait partie mon Capitaine, se retrouve pour partager un « casse-croûte » matinal qui leur permet de se retrouver tranquillement.
En principe, ce moment se déroule dans le restaurant de l’un d’entre eux.
Comme il est actuellement en vacances, le « casse-croûte » a été organisé extra-muros durant trois semaines.
Et cette semaine, c’est chez nous qu’il devait avoir lieu.
A ceci près que nous avions d’autres amis de passage au Grand Nid et que, en prime, nous attentions de la famille pour midi.
Comment ma Tendre Moitié allait-elle s’y prendre?
Parfaitement serein, mon Capitaine s’est installé dès la veille à ses fourneaux et le jeudi, à 9h30, le casse-croûte a officiellement commencé.
En bout de table, mon amie du Nord et moi assistions ahuries aux agapes, incapable évidemment d’avaler quoi que ce soit à cette heure-là.
Dans notre tête, le mot « casse-croûte » représente un morceau de pain et du fromage, voir du saucisson.
Dans celle de ces messieurs, la notion est un peu différente.
En entrée, un énorme plat de charcuteries diverses.
Puis une épaule d’agneau agrémentée de poires et de légumes, suivie de fromages, de mirabelles et de tartes amenées par deux des convives.
La famille est arrivée à midi alors que le repas venait à peine d’être desservi, ce qui a permis à chacun de faire ou refaire connaissance.
La table a à nouveau été dressée, avec de nouveaux convives, et le repas de midi a été servi…
Plus les repas sont copieux, moins je mange… ce qui n’est pas le cas de tout le monde heureusement.
Mais c’était un deuxième moment convivial…
Nous avons quitté la table aux environs de 19 heures, lorsque notre famille, qui avait encore de la route à faire, nous a quittés.
Restés seuls avec nos amis du Nord, nous nous sommes remis de nos émotions, conscients d’avoir assisté à un grand moment de fraternité comtoise!
Et le soir… le casse-croûte a recommencé, en version nettement plus soft cette fois!
Martine Péters