En janvier 1953, une découverte magistrale a été faite à Vix, petite commune de la Côte-d’Or, près de Châtillon-sur-Seine.
Un agriculteur de la région avait fourni des informations qui ont permis à l’archéologue René Geoffroy de mettre à jour une tombe.
Mais pas n’importe quelle tombe…
Il s’agissait de celle d’une princesse couchée dans un char, et parée de bijoux parmi lesquels un torque d’or, collier réputé pour être un chef-d’oeuvre de l’orfèvrerie celte.
Dans la tombe se trouvait plusieurs autres objets, parmi lesquels un vase de bronze d’une contenance de 1’100 litres.
Depuis, le musée du Pays Châtillonnais où il est possible de voir ce bronze énorme datant de 500 ans avant Jésus-Christ rappelle que cette sépulture princière est le plus prestigieux témoignage provenant de l’Age de Fer sur le territoire français.
Si la tombe a été explorée, ce n’a jusqu’ici pas été le cas du monument funéraire de 40 mètres de diamètre qui l’abritait.
Une situation qui va changer puisque, depuis le lundi 19 août, de nouvelles fouilles ont été autorisées dans la tombe princière de Vix, menées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives.
La Dame de Vix, qui vivait à l’époque où la région était autrefois habité par un peuple gaulois appelé « les Lingons », fascine tant par sa condition que par le faste qui l’accompagnait dans son voyage vers l’au-delà.
Les journalistes de France Inter se sont demandé qui était la Dame de Vix et ont publié un article passionnant sur le sujet.
C’est dire si les résultats de ces nouvelles fouilles sont attendus avec impatience, avec l’espoir d’en savoir un peu plus sur cette princesse que certains voient reine ou/et prêtresse…
Martine Péters