J’ai deux cousins.
Je partage avec chacun d’eux une histoire de vie différente, mais je leur suis très attachée, autant à l’un qu’à l’autre, même si la distance ne nous permet pas de nous voir bien souvent.
L’un d’eux est « mon troisième frère », nous avons de multiples souvenirs d’enfance et autres en commun.
Ce week-end, il a fait escale chez nous sur la route de ses vacances, et nous avons passé des moments délicieux…
Au petit-déjeuner, avant qu’il ne reprenne la route, il place dans la conversation:
– Pin dibilum cum cum mirabilu
Je l’ai regardé interloquée durant une seconde…
– Mais… qu’est-ce que c’est? Ca me dit quelque chose, mais quoi?
– Je ne sais plus du tout…
Une autre seconde est passée et je me suis souvenue…
Il s’agissait d’une comptine que l’un de nous deux avait apprise à l’école étant enfant, et dont je ne sais plus lequel l’avait enseignée à l’autre.
Les mots nous amusaient…
Je l’ai chantée et elle m’a trotté dans la tête durant toute la journée.
Nous flirtons tous deux avec la soixantaine… et il s’en souvient encore!!!
Nous avons prévu de nous revoir cet été en nous arrangeant pour que mon fils soit là avec le petit.
Nous ferons un feu de camp, comme autrefois, lorsque nous passions des vacances au bord de la rivière.
Et au programme, devinez quelle chanson pourrait bien venir se greffer?
Dibilum Mirabilu
Mon père avait un p’tit champ de pois
Pin dibilum cum cum mirabilu.
Mon père avait un p’tit champ de pois
Dibilum populum pinpin in dibilum comcom mirabilu.
Tous les matins il venait le voir…
Il rencontra une volée d’oies…
Prit son fusil, en tua trois…
Il les mangea au même repas…
En fut malade au lit trois mois…
Martine Péters