Malgré le temps qui passe, mon Capitaine continue à m’épater.
Il est inattendu, surprenant, a des attentions émouvantes, et… de l’or dans les doigts.
Depuis quelque temps, il tournait autour de la remise à côté du poulailler, laissée à l’abandon depuis des années.
Bien décidé à redonner à l’endroit un aspect correct, il a récupéré quelques planches, une poignée de clous, une vitre… et des bruits ont commencé à me parvenir du fond du jardin.
Un vacarme de perceuse et de coups de marteau qui faisaient fuir mes poules, effarées par ce remue-ménage.
Deux jours plus tard, l’endroit avait changé de visage.
Gulliver n’a pas complètement terminé, mais il a abattu un travail énorme en un temps record.
Cette fois, j’en suis sûre: j’ai épousé Hercule.
Martine Péters