Mardi matin.
Je me remets d’un assaut aussi violent que passager de la part d’un virus très antipathique qui passait par là.
Bien décidée à passer une meilleure journée que la précédente, j’ouvre les stores en m’attendant à voir, si pas un franc soleil, du moins de la lumière.
Mais… non.
Stores ouverts, il fait aussi sombre que s’ils étaient restés fermés.
Le temps passe…
Huit heures et toujours pas un peu de clarté.
Le verdict est tombé: nous allons avoir droit à une météo tristounette et bien de saison, qui va mettre mes poules et mon Mogwaï de mauvaise humeur.
Je n’y coupe pas.
Pomme sort pour sa balade matinale et revient au pas de course en me lançant un regard noir.
Pour elle, je suis apparemment responsable du temps qu’il fait et qui ne lui plaît pas du tout.
Même topo chez mes poulettes qui n’ont aucune envie de se lever.
Je les pose sur le sol, leur propose des assiettes bien remplies contenant trois sortes de graines appétissantes, dans l’espoir de les amadouer… mais, peine perdue, elles s’éloignent en se dandinant et en lançant des « pôôôôt » réprobateurs.
Bon. Soit.
Du travail m’attend.
Vive la joie de vivre naturelle des animaux lorsqu’ils sont confrontés à la pluie!
Rien de tel pour le moral!
Je suis rentrée plutôt amusée.
Entre mon bichon boudeur et mes poules outrées, je suis gâtée!
Martine Péters